Living with it
I guess we’re living with it, now.
We know it’s far from over. That it can go wild anytime. That it’s still deadly and spreads like a bad wind. But it has become a part of our world. The masks, the tests, the news. This bad flick scenario has become our everyday life. The fools that still refuse the fact that we now have the means to heal and protect are becoming less and less relevant to today’s preoccupations. We’re used to it, its impact on our psyche isn’t frontal anymore, it’s gone under our subconscious. That is, until we’re hit. Then our world world falls apart. We know that. And yet our life goes on, mundane.
There will be no closure. No Victory Day. But one day, we’ll look back and see that it’s gone. Only movies are that clear cut.
Until then, hang on.
/* Pencil doodle on A6 sketchbook – Porte-mine sur carnet A6 */
On vit avec, maintenant.
Nous le savons que ce n’est pas fini. Que ça peut repartir d’un coup. Que c’est toujours mortel, et se répand comme un mauvais coup de vent. Mais ça fait parti de notre vie maintenant. Les masques, les tests, les nouvelles. On a l’impression de vivre le scénario d’un nanar de film catastrophe. Les quelques abrutis qui refusent le fait que nous avons maintenant les moyens de nous protéger et de guérir deviennent de moins en moins en phase avec la réalité. Nous y sommes habitués, l’impact sur notre mental n’est plus frontal, il s’est caché sous la surface de notre inconscient. Du moins jusqu’à ce qu’on soit touché. Alors notre monde s’écroulera, nous le savons. Et pourtant notre petite vie ordinaire continue.
Il n’y aura pas de fin bien délimitée. Pas de Jour de la Victoire. Un jour, on regardera en arrière et on s’apercevra que ce n’est plus là. C’est tout. Y’a que dans les films que tout est clair et tranché.
En attendant ce jour, tenez bon.