To my beloved departed
To my beloved husband, Cheers!
What can I say my dear? I told you this flu is different. You were wrong.
But that can’t be, right? You were always right. You knew everything… how could you be *wrong*?
Now, you’re no more and I’m still. So by *your* logic, since there’s *one* thing wrong about you, everything about you is wrong, right? Well…
thanks for the estate, dear. Rest assured, I’ll follow your darn logic
to the end and ignore every last bit of your will.
/* Pencil doodle on A6 sketchbook – Porte-mine sur carnet A6 */
A feu mon bien-aimé mari : Santé !
Que veux-tu que j’te dise? Je l’avais bien dit que cette grippe était différente. Tu t’es trompé.
Mais
attends, comment c’est possible, hein ? Toi qui avait toujours raison,
qui savait tout ce qu’il faut savoir, comment as-tu pu te planter ?
Maintenant t’es parti et moi je reste. Donc par ta propre logique, puisqu’il y a chez toi *un* truc de faux, c’est que *tout* chez toi est faux, hein ? Bref…
merci pour l’héritage.Ne t’inquiète mon cher, je vais suivre à la
lettre ta foutu logique et m’attacher à ignorer la moindre parcelle de
ton testament.